William Henry Marcus Miller, natif de Brooklyn, New York est un compositeur et bassiste de Funk et Rhythm and Blues, avec des racines profondes dans je jazz. Son père pianiste et organiste l’encourage très jeune à apprendre la musique. Il commence à la clarinette et au saxophone à l’âge de 10 ans avant de s’intéresser à la guitare basse sous l’influence de Larry Graham- l’inventeur de la technique “ slap” et co fondateur du célèbre groupe Sly and the Family Stone. Il applique ses connaissances musicales à cet instrument et devient musicien professionnel.
Bassiste de studio très demandé dès la fin des années 1970, son nom apparait sur plus de 500 albums (Al Jarreau, Aretha Franklin, Wayne Shorter, Herbie Hancock, David Sanborn, George Benson et d’autres). Il devient membre du groupe de Miles Davis lors du retour de celui-ci, en 1981; à 26 ans, il compose et produit l’album de Miles Davis: Tutu. Après quelques années de collaborations avec Miles, sans cesser de lui rendre hommage, il se concentre sur sa propre carrière. Il a signé une vingtaine d’albums qui marient son amour du Funk avec le Jazz, comme en 2012: “ Renaissance “
Nommé artiste de l’UNESCO pour la paix en 2013, le légendaire bassiste devient le porte-parole du programme éducatif « La Route de l’Esclavage».
Avec Alex Han au saxophone, Adam Agati à la guitare, Brett Williams aux claviers, Louis Cato à la batterie, Lee Hogans à la trompette et de nombreux collaborateurs des pays visités, il conçoit l’album “ Afrodeezia “:
“ Ma volonté principale était de remonter à la source des rythmes qui font la richesse de notre héritage musical, de partir de l’Afrique pour les suivre, comme à la trace, jusqu’aux Etats-Unis. Ce périple nous a menés du Mali à Paris, de La Nouvelle-Orléans à Sao Paulo, en passant par les Caraïbes. J’ai eu le bonheur de collaborer avec des musiciens maliens, burkinabés, brésiliens, trinidadiens… “ Marcus Miller
Marcus Miller = groove! dans les années 1980, je jouais dans un groupe “Barcley Road” Jazz funk fusion, nous étions beaucoup inspiré dans nos compositions par Marcus Miller et notre bassiste “Benoit Dufresne ” avait vraiment le groove de Marcus Miller. Le festival de jazz était sur la rue Saint-Denis et nous étions 10 jours en ligne à jouer dans le bar “Le Grand café” Que de bon souvenir! J’aime beaucoup ce musicien qui met juste se qu’il faut pour garder le swing et surtout rester musical.
Merci André de souligner ce grand musicien.