Natif de Tunis, Anouar Brahem étudie le oud arabe dès l’âge de 10 ans auprès de plusieurs maîtres musiciens comme Ali Sriti, figure de proue de la musique tunisienne. A cette époque, cet instrument emblématique de la musique arabe est largement relégué dans un rôle d’accompagnement. Dès son jeune âge il se donne pour mission de replacer l’instrument au devant de la scène, dans une position de soliste.
Déjà, on le perçoit comme un réformateur puisque dans ses compositions, il ajoute à sa culture musicale arabe des éléments de jazz et autres influences orientales. En 1981, il s’installe à Paris, une période fructueuse où il collabore avec le danseur et chorégraphe Maurice Béjart et compose pour le cinéma et le théâtre tunisien.
Cette poursuite passionnée d’un point de rencontre entre l’orient et l’occident ne le quitte plus. Sa rencontre en 1989 avec le producteur allemand Manfred Eicher est déterminante et ce dernier lui propose un premier contrat chez ECM. Anouar commence à signer une série de 9 albums entouré d’instrumentistes chevronnés tels Richard Galliano, Jan Garbarek, John Surman, François Couturier et d’autres, sans jamais perdre son style poétique. Les mélomanes apprécient sa musique mélancolique et méditative. En 2009, il publie le magnifique album: The Astounding Eyes of Rita entouré du bassiste suédois Björn Meyer, du percussionniste libanais Khaled Yassine et du clarinettiste allemand Klaus Gesing.
Il y a peu, après un silence discographique de 5 ans, soit depuis les évènements du “ Printemps Arabe “- contestations populaires que le compositeur et musicien a vécu chez lui en Tunisie, il publie un double album intitulé “ Souvenance “.
Sans que les compositions soient directement liées à ces évènements, il est clair que le compositeur a été profondément touché et c’est avec sa manière délicate et méditative qu’il exprime ses sentiments profonds, pour ne pas oublier… Il propose une musique somptueuse pour oud, en quartet et orchestre à cordes.
Du pur Bonheur . . . mon âme le respire…
MERCI !
Auditrice, toujours enchantée, de vos émissions sur radio Canada depuis “la nuit des temps”, je viens de découvrir cette grotte d’Ali Baba en cherchant votre nom sur le net.
Quel trésor! Quel cadeau du ciel! Je me réjouis de pouvoir flotter sur ce merveilleux nuage musical : ) Merci, Merci, Merci André Réhaume
Le bonheur… de partager
Merci! Marianne. Bien de se retrouver sur ce grand nuage et surtout- libre d’y flotter.
Pour ne plus se perdre, je vous invite à joindre la liste d’envoi- vous serez informé des nouvelles parutions.
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