A ma connaissance, il n’existe qu’un trio sur la planète consacré au luth arabe, le oud: celui des frères Joubran de Nazareth, en Galilée au nord d’Israël. Ils résident en France depuis plus de douze ans. Samir, Wissam et Adnan, issus d’une famille qui, depuis quatre générations, bâtissent leurs vies autour de cette guitare arabe, en sont des virtuoses et fabriquent leurs propres instruments.
C’est inspirés par le célèbre trio de guitaristes John McLaughlin, Paco de Lucia, Al De Meola qu’ils ont fondé ce trio. Sans les imiter, ils en ont retenu l’énergie et surtout un modèle à suivre. Le trio Joubran aujourd’hui mondialement sollicité n’a pas pour autant occidentalisé sa musique: elle demeure profondément enracinée dans la culture du pays. En concert, ils sont appuyés par leur fidèle percussionniste Youssef Hbeisch.
Du nouveau: le benjamin du trio, Adnan publie un premier album sans ses frères.Il réunit pour ce projet des musiciens venus de cultures différentes : Prabhu Edouard, le joueur de tabla indien, Habib Meftah et ses percussions orientales, le violoncelliste français Valentin Mussou, et un invité de marque, le brillant souffleur espagnol Jorge Pardo au saxophone et à la flûte.
« Borders behind » est une œuvre ouverte sur le monde. En voici la présentation officielle: